dimanche 31 décembre 2017

Saule rebelle Saulitaire

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai...



Pas si longtemps que ça en vérité. Avant de débarquer en Belgique il y a 13 ans, je ne connaissais pas vraiment beaucoup d'arbres, et j'avais une préférence pour les essences plus méridionales, style palmiers et oliviers...

Comme j'ai du m'adapter au climat et à la langue, j'ai du m'adapter à la flore locale. La faune locale j'ai encore un peu de mal mais je progresse, doucement, et l'alcool aidant.

La saulitude n'est pas une fatalité


Non bien sûr. C'est un mode de vie. Mieux. Un art de vivre.
Le saule ne vit pas dans les forêts. Il ne supporte pas la compétition des autres arbres, surtout des grands. Il vit ailleurs. En dehors des bruits de la forêt.

Le saule, seul et unique rebelle de la phytosociété


Il aime vivre en marge, en bordure. C'est son kif. 
C'est un arbre pionnier et soupçonné d'être fixateur d'azote atmosphérique (source : transmission orale de savoir, donc à vérifier), et quand il a trouvé un endroit propice à un enracinement durable, il appelle ses amis : noisetiers, sureaux, et même chênes et aulnes s'ils ne prennent pas toute la place. Faut pas déconner non plus.

Un saulitaire bien entouré


Puis, au fil du temps, cet arbre qui semblait asocial crée tout un écosystème à l'intérieur et autour de lui. Là c'est une faune bien spécifique qui rapplique en plus d'une flore de plus en plus diversifiée.


Cet arbre est incroyable. En plus il peut ressembler de très loin à un olivier.
La boucle est bouclée.


Bonne fin d'année 2017. Le meilleur reste à venir...












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